Perché au cinquième et dernier étage du bâtiment parisien du Centre national de la fonction publique territoriale, le petit bureau de Philippe Houplain cohabite avec ceux de la Fédération nationale des centres de gestion (CDG). Directeur des systèmes d’information, en détachement de l’établissement public territorial vallée sud – Grand Paris, le fonctionnaire exerce désormais la mission de secrétaire général du groupement d’intérêt public (GIP) informatique des CDG.
En trois ans, il a constitué de toutes pièces cette structure administrative, qui assure l’accompagnement informatique des centres de gestion, en favorisant la convergence des outils logiciels, des procédures ainsi que leur mutualisation. Une fonction qui demande, selon Frédéric Castoldi, « de l’expertise, de l’écoute et de la détermination. Nécessité à laquelle Philippe Houplain a totalement répondu ». Le directeur du centre de gestion de l’Isère, adhérent du GIP, prend toutefois la peine de rappeler que la légitimité acquise par le groupement est une « œuvre commune ».
De fait, Philippe Houplain ne tire pas la couverture à lui. « Je dis souvent je, mais cela signifie en réalité moi et mes équipes ! » nuance-t-il. Sa prise de poste a tout de même été un peu solitaire. « J’avais tout juste un bureau, je me suis équipé. La fédération a prêté de l’argent au GIP et l’agent comptable de Bercy m’a fait une avance sur salaire. On n’avait pas anticipé qui me payait », s’amuse-t-il.
Treize ans sous l’eau
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