Quel est le point commun des territoires dont on dit qu’ils sont en transition ?
Les collectivités rurales du réseau Tepos se retrouvent autour de deux piliers : la volonté de produire 100 % d’énergie renouvelable ou davantage. Et le développement local. Ce principe fondamental souligne que les acteurs du territoire doivent être parties prenantes de la transition. Dans les Côtes-d’Armor, par exemple, la communauté de communes du Mené (7 communes, 6 500 hab., devenue commune nouvelle en 2016, ndlr) a fait évoluer son mix énergétique grâce à ses éleveurs de porcs qui ont investi dans la méthanisation, à ses communes qui se sont lancées dans le bois-énergie et à ses citoyens qui ont contribué à construire un parc éolien. Tous ces projets créent des emplois et de l’activité.
Tout le monde aimerait lancer cette dynamique. Par où commencer ?
Le principal écueil est de tomber dans l’approche traditionnelle du développement économique qui consiste, pour une collectivité, à créer une zone d’activité en espérant qu’elle va se remplir d’entreprises plus ou moins engagées. Notre rapport montre le rôle d’accompagnateurs qu’ont les acteurs publics. Sur l’énergie, les entreprises locales ont besoin d’informations pour se poser les bonnes questions. Pour s’organiser, chaque territoire a une approche qui n’est pas forcément celle de l’autre. Parmi les membres fondateurs du réseau Tepos, la communauté de communes du Thouarsais (24 communes, 36 000 hab., Deux-Sèvres) a profité de fonds apportés par l’Etat après la fermeture d’un stock d’armement pour attirer des structures spécialisées dans les énergies renouvelables.
Dans la Drôme, la Biovallée a fait le pari de valoriser ses ressources naturelles en aidant
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