Première conséquence apparente d’un contexte jusqu’ici inconnu : les collectivités qui votaient traditionnellement leurs budgets en décembre ou janvier sont souvent enclines à le décaler sur février et mars afin de bénéficier de plus de visibilité, synonyme de sincérité budgétaire. Les départements et régions, confrontés à une année électorale, ont plutôt conservé leurs habitudes afin d’éviter un débat et un vote budgétaires en période préélectorale, mais pour les communes et EPCI, le budget primitif 21, le premier de plein exercice du mandat est un casse-tête qui les a souvent invités à procrastiner.
Conjoncture enrayée
Si le budget et surtout les décisions modificatives 2020 ont retranscrit la crise sanitaire, le budget 21 traduit très concrètement la crise économique qui en résulte ...
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