Dans quelques semaines, plus aucune information ne transitera dans les câbles de cuivre parcourant Lévis-Saint-Nom (Yvelines, 1 600 hab.). La commune a été choisie par Orange pour tester leur mise à l’arrêt. « Pour cette première expérimentation, nous avons choisi une commune de petite taille, représentative en termes de composition de la société, de types de lignes, de configuration… Nous avons aussi choisi une commune fibrée : on n’éteint le réseau cuivre que s’il y a de la fibre », détaille Jean-Luc Girod, délégué régional Ile-de-France ouest chez Orange.
L’expérimentation a été validée par le gendarme des télécoms, l’Arcep, au mois de juin. La maire a été prévenue en juillet et, depuis octobre, tout est mis en œuvre pour une transition en douceur vers la fibre pour les derniers branchés au cuivre. « L’utilisation du cuivre sera terminée pour tout le monde fin mars, promet Jean-Luc Girod. Après, on va regarder ce que l’on fait de ce réseau. On envisage de le démonter, mais aucun calendrier n’est encore prévu. »
Usages dépendant encore du cuivre
L’enjeu de telles expérimentations est notamment d’identifier les services fonctionnant encore grâce au réseau cuivre et au protocole RTC, remplacé peu à peu par l’ADSL, que ce soit le terminal bancaire d’un petit commerçant, des ascenseurs, un dispositif de téléassistance ou le transit de données d’un délégataire d’eau… « Ce n’est pas urgent, mais, un jour, il faudra dresser le bilan des services, pour voir tous ceux qui utilisent encore le réseau cuivre », explique Yann Breton, directeur général du syndicat mixte Gironde Numérique.
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