La cause paraissait entendue. « Intelligentes », « agiles », « innovantes », « ouvertes » et « durables », les métropoles étaient le phare de la mondialisation. Regroupant un quart de la population terrestre, elles captaient la moitié du PIB et les deux tiers de la croissance planétaires. Elles aimantaient tous les regards.
Les clubs de métropoles, comme Eurocities ou le réseau des villes créatives de l’ONU, étaient passés de 50 en 1985 à plus de 200 début 2020. Microsoft, Google ou Dell Technologies se bousculaient pour financer le C40, le Cities Climate leadership group. Un cercle constitué par le milliardaire Michael Bloomberg quand il présidait aux destinées de New York.
Un capitalisme vert qui, un peu partout, se conjuguait avec le progressisme sociétal. Témoin « le pacte des villes ...
[90% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes
Thèmes abordés