Les chiffres sont particulièrement parlants : les dommages sur les bâtiments liés à la rétractation et au gonflement des sols, ont augmenté de 50 % entre 1950 et 2006. Et ils devraient encore augmenter de 50 % entre 2021 et 2040. On compte également pas moins de 4300 demandes communales de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle, au titre de la sécheresse 2018, notamment dans le nord-est. Les terres argileuses y sont particulièrement sensibles à ce phénomène de retrait puis gonflement, qui provoque des fissures dans les maisons, parfois jusqu’à les rendre inhabitables. Aujourd’hui, 4 millions de maisons sont potentiellement concernées par ce phénomène, estime le ministère de la Transition écologique.
Critères de reconnaissance opaques
« Il concerne beaucoup de ...
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Gazette des Communes, Club Techni.Cités
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