Alors que le taux de chômage des jeunes a bondi de 2,8 % en 2020 (1), 440 000 nouveaux apprentis étaient enregistrés entre janvier et début décembre. « Cette année devient la meilleure rentrée de l’histoire pour l’apprentissage en dépit de la crise », s’est félicitée Elisabeth Borne, ministre du Travail, de l’emploi et de l’insertion, le 6 janvier. Mais combien de ces contrats ont-ils été conclus par des collectivités ? Le décompte précis est à venir.
Seul élément officiel : le Centre national de la fonction publique territoriale, chargé pour la première année de financer la moitié des coûts pédagogiques de leurs apprentis, n’a pas dépensé les 25 millions d’euros budgétés (au-delà, c’est l’autorité nationale de gouvernance France Compétences qui complète la prise en charge des coûts pédagogiques). Autre certitude : l’apprentissage dans la FPT n’a pas bénéficié de l’incitation accordée, dès le 24 août, dans le cadre du plan « Un jeune, une solution », aux entreprises recrutant des apprentis (5 000 à 8 000 euros).
Il a fallu attendre le 18 décembre, pour qu’un décret (n° 2020-1622) confirme une prime de 3 000 euros, concernant les contrats d’apprentissage signés par les collectivités ou leurs établissements entre le 1er juillet 2020 et le 28 février. Au-delà d’une prolongation de ce délai, estime Roselyne Hubert, directrice du pôle « alternance » du groupe IGS et présidente de la Fédération nationale des associations régionales de directeurs de centres de formation ...
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