La fermeture des nombreuses usines textiles à Roubaix a provoqué la vacance d’immenses friches industrielles, qui soulèvent des défis en matière d’urbanisme. La commune accueille à bras ouverts les porteurs de projets économiques, notamment numériques, susceptibles de sy ‘installer. Des emplois sont créés, mais est-ce suffisant ?
Les cheminées des « châteaux de l’industrie » roubaisiens ont cessé de fumer depuis belle lurette et les machines ont quitté les usines de briques, laissant de nombreux ouvriers sans emploi. Dans cette ville qui doit son essor à l’explosion de l’industrie textile au XIXe et au début du XXe siècles, les friches industrielles sont nombreuses et présentes dans la plupart des quartiers. Peu chères, elles soulèvent cependant d’importants défis urbains.
Roubaix fait partie du « top 5 » des villes concernées par cette problématique. « On part de très loin », reconnaît Guillaume Delbar, le maire. La ville accueille les initiatives à bras ouverts ou les suscite, notamment dans le domaine numérique, et mise sur sa « Roubaix Valley » de briques.
Pionnier, Octave Klaba, fondateur d’OVHcloud ...
CHIFFRES CLES
193 432 m² de friches industrielles sont recensés à Roubaix. On en trouve dans la plupart des quartiers de l’ancienne ville industrielle.
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