Les services de médecine scolaire seront transférés aux départements ; départements et régions disposeront d’une autorité conjointe, avec l’Education nationale, sur les intendants pour la gestion des collèges et des lycées ; les communes pourront décider des pièces nécessaires pour inscrire un enfant à l’école… Les associations d’élus se félicitent, de manière toutefois diverse et nuancée, des mesures concernant le champ éducatif contenues dans le projet de loi 4D, dévoilé la semaine dernière par la ministre de la Cohésion des territoires et des collectivités, Jacqueline Gourault. Le texte doit être adopté début février en conseil des ministres, a-t-elle précisé devant les sénateurs, sans vouloir s’avancer sur la suite du calendrier.
Un transfert de compétences sous conditions
La décentralisation de la médecine scolaire figurait noir sur blanc dans une circulaire du 15 janvier 2020 adressée par le Premier ministre d’alors, Edouard Philippe, aux préfets de région et de département. Elle répond, précisait le texte, à une demande de l’Assemblée des départements de France (ADF), qui revendique un bloc de compétence en matière de santé infantile dans son New deal publié en 2019.
Président du Cantal et de la commission Education de l’ADF, Bruno Faure salue donc cette initiative qui, explique-t-il, instaure une « cohérence, dans la
[80% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes
Cet article fait partie du Dossier
Le projet de loi 4D au scanner
Sommaire du dossier
- Le projet de loi « 4D » sur la rampe de lancement
- L’avant-projet de loi 4D au scanner
- Projet de loi 4D : les collectivités entre satisfaction et attentisme sur le volet éducation
- La gouvernance de la santé au menu de la loi 4D
- Avant-projet de loi 4D : la participation citoyenne mal accueillie
Thèmes abordés