Le 11 décembre, vous avez été élu président de l’Unccas qui fédère 4 100 centres communaux ou intercommunaux d’action sociale (CCAS-CIAS). Comment envisagez-vous votre mandat ?
Tout d’abord, il faut que l’on reconnaisse l’utilité des CCAS qui sont encore en première ligne de cette crise sociale. Mais pour réussir le pari, il faut que l’Unccas soit dans une gouvernance partagée. C’est ce que nous avons tenté de faire avec le nouveau bureau national et le Conseil d’administration. Les territoires d’Outre-mer sont davantage représentés grâce à deux vice-présidentes, maires de communes de La Réunion et de la Guadeloupe. Il y a également plus de maires car cela me paraît important que la parole de l’Unccas soit portée par les élus.
Pour constater ce qui ce passe réellement sur le terrain, je m’apprête à entamer un tour de France pour aller à la rencontre des CCAS et de leurs difficultés actuelles. À Alfortville, (Val-de-Marne, 836 agents dont 36 agents CCAS, 44 000 hab.), ville dont je suis maire, nous avons la chance d’avoir un nombre suffisant d’agents qui travaillent au sein du CCAS et un budget de 4 millions d’euros mais je suis bien conscient que ce n’est pas le cas de tous.
Les chantiers de l’action sociale sont nombreux dans le contexte actuel, quelles vont être vos priorités ?
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Gazette des Communes, Club Santé Social
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