«Le premier qui me dit que c’est parce qu’on ne sait pas faire de la pub, il se prend une gifle ! » Maire de Vénissieux (65 900 hab.), dans le Rhône, Michèle Picard (PCF) ne décolère pas : « On garde l’image de la ville où ont eu lieu les émeutes, en 1981, aux Minguettes, mais quand on a trois sportifs aux derniers Jeux olympiques, ça n’intéresse personne ! » Le quartier et la ville restent étiquetés « chauds », regrette-t-elle, réduits aux seuls trafics et tirs de mortiers.
- Ces communes prises dans la tourmente
L’appel de grigny
Confrontés à la même stigmatisation, des élus ont décidé « d’occuper le terrain », tel Philippe Rio, maire (PCF) de Grigny (28 700 hab.), dans l’Essonne, commune dont l’image reste entachée par des émeutes en 2005. Il est aussi vice-président de l’Association des ...
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Gazette des Communes
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Ces villes au coeur de la tempête médiatique
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