Fin juillet dernier, dans le cadre du plan de relance, le gouvernement avait mis en place le plan « 1 jeune, 1 solution » pour faciliter l’entrée dans la vie professionnelle des jeunes de moins de 26 ans. Quelques semaines après circulait l’information d’une aide de 3 000 euros pour les contrats d’apprentissage conclus entre le 1er juillet 2020 et le 28 février 2021.
A la question « Combien d’apprentis visez-vous? » posée en octobre dernier par la Gazette des communes à la ministre de la Transformation et de la fonction publiques, Amélie de Montchalin avait répondu : « Nous n’avons pas de limite précise. Nous avons budgété une première enveloppe de 20 à 25 millions qui correspond à ce qui avait été observé les années précédentes, plus une croissance, mais sans plafond. Mais s’il faut aller plus loin, nous le ferons. »
Le décret du 18 décembre précise que l’attribution de la prime pourra être rétroactive.
Lundi 21 décembre, le ministère insiste bien sur le fait que la prime est « à ce stade » prévue pour tout contrat signé jusqu’au 28 février 2021. « Le dispositif pourra être reconduit après un premier point d’étape début janvier. » Il rappelle en outre que « cette mesure vient en complément du financement par le Centre National de la Fonction Publique territoriale à hauteur de 50 % des coûts de formation ».
Afin d’assurer l’opérationnalité du dispositif de versement, l’Agence de services et de paiement assurera la gestion administrative et financière de l’aide exceptionnelle, suivant les modalités prévues par voie de convention en application de l’article D. 313-15 du code rural et de la pêche maritime.
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