« Rationaliser et renforcer le pilotage de l’Etat » de la prise en charge des mineurs non accompagnés (MNA), telle est la première recommandation de la Cour des comptes dans son référé rendu public jeudi 17 décembre. Une fois n’est pas coutume, les sages de la rue Cambon taclent d’abord l’Etat plutôt que les départements, qui ont cette compétence au titre de l’aide sociale à l’enfance.
Une intervention croissante mais inefficace
En effet, depuis une circulaire de 2013, puis au travers d’un corpus législatif étoffé en 2016 et en 2019, l’Etat s’est efforcé d’encadrer et de préciser les modalités de l’évaluation de la minorité et de l’isolement de ces mineurs étrangers, de leur mise à l’abri et de leur orientation. Les résultats de ces ambitions sont pour le moins lacunaires. Le défaut ...
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Gazette des Communes
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