Wikimedias commons / cc by Gnangarra
Le secteur des véhicules autonomes a présenté une feuille de route pour accélérer le déploiement de ces engins. Un des objectifs concerne en particulier les transports publics où la prochaine étape, désormais, est de faire circuler des véhicules autonomes sans agent à bord.
Ma Gazette
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Les acteurs de la filière des véhicules autonomes ont dernièrement dressé un état des lieux du secteur et des récentes avancées. En compagnie d’Anne-Marie Idrac, ancienne ministre et Haute responsable pour la stratégie de développement des véhicules autonomes, ils ont notamment présenté la feuille de route qui doit amener à la circulation de navettes et de bus sans conducteurs à bord dans les transports publics.
Fort d’un arsenal législatif plus favorable (loi Pacte qui clarifie le régime de responsabilité et loi Mobilités pour la multiplication des cas d’usage), le secteur veut désormais accélérer. « La France a des atouts, affirme ainsi Véronique Berthault, en charge des véhicules autonomes à la RATP, avec des opérateurs comme Transdev et Keolis et un écosystème déjà constitué avec Navya par exemple. Notre vision s’appuie sur une approche par le service qui réponde à des besoins là où il y a peu de transports en commun, comme dans les zones peu denses ou les hubs industriels ».
Les acteurs de la filière voient d’ailleurs dans le véhicule autonome un vecteur de développement des transports en commun impliquant toutes les composantes : ingénierie, maintenance, exploitation…
Comme le montre l’infographie ci-dessous, l’objectif est désormais d’expérimenter avec des véhicules sans conducteur à bord. Aujourd’hui, par mesure de sécurité, un agent est toujours présent même s’il ne conduit pas. Il y aura donc trois phases de déploiement avec des dessertes fines de sites privés puis publics (2021-2024), la desserte de premiers et derniers kilomètres (2022-2025) et l’automatisation de lignes de bus (d’ici à 2030).