Augmentation des accès distants, multiplication des visioconférences, suivi des appels téléphoniques en dehors des locaux de la collectivité… Pendant le confinement, les petites comme les grandes organisations ont dû mettre en place dans l’urgence des moyens pour faire face à ces nouvelles pratiques. Or, la généralisation du travail distant impose d’ouvrir un certain nombre de plateformes et de multiplier les accès de connexion, qui sont autant de cibles potentielles.
En mai, une commune de l’Isère a ainsi fait les frais d’un « crypto lockeur », un programme qui a rendu totalement inaccessible pendant plus de dix jours son système informatique. Si les petites collectivités sont des cibles privilégiées, la malveillance informatique atteint toutes les structures. « Lors du confinement, le nombre d’attaques sur notre système d’information a doublé. Nous avons dû interdire l’usage d’outils tiers, tel que Zoom », relate Pierre Toudic, responsable des systèmes d’information et de l’innovation numérique de la communauté urbaine Le Havre Seine métropole (54 communes, 269 300 hab.). L’intercommunalité a fait évoluer ses solutions de réseaux privés virtuels (VPN) nomades afin d’absorber l’afflux des demandes de travail à distance.
Montée en charge des réseaux privés virtuels
Même chose du côté de la région Bourgogne – Franche-Comté (3 946 agents, dont 1 116 au siège), où la sécurité a pu être assurée par la montée en charge du VPN et d’une infrastructure de postes de travail virtuels. Avec un avantage : « La mise en œuvre ...
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Gazette des Communes
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