“Un texte qui reste en surface”, “un problème de méthode”, “un objet imprécis”… Alors que le projet de loi “séparatismes” est présenté le 9 décembre 2020 en conseil des ministres, les élus ne sont pas avares de critiques.
Sur le fond, “c’est insuffisant”, juge Gilles Platret, maire (LR) de Châlons-sur-Saône et vice-président de la commission “laïcité” de l’Association des maires de France (AMF). “C’est un texte qui permet de protéger la mission d’accomplissement du service public, mais il reste en surface.” Favorable à plus de fermeté, notamment à l’égard des élus “tentés de céder aux communautarismes”, il estime que cette loi ne permettra pas de “déclarer la guerre à l’islamisme”.
Sur la forme, c’est la méthode qui interroge. “Des dispositifs existent déjà. Mais à chaque fois qu’il ...
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Gazette des Communes, Club Prévention-Sécurité
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