«Passer un cap », « un électrochoc pour enclencher la vitesse supérieure », « un saut quantique ». Les mots employés le 17 novembre par Cédric O, secrétaire d’Etat chargé de la Transition numérique et des communications électroniques, soulignent l’ambition du gouvernement qui affiche sa volonté de sortir des incantations pour bâtir une réelle politique publique d’inclusion numérique. Une idée qui a en effet parcouru bien du chemin en trois ans, comme il se plaît à le rappeler, avec un budget passé sur cette période de 350 000 euros aux 250 millions figurant désormais dans le plan de relance. Et l’irruption de la crise sanitaire et de deux confinements, qui ont rappelé avec encore plus d’acuité la place occupée aujourd’hui par le numérique dans nos vies quotidiennes.
Des dispositifs sécurisés
Le 17 novembre, l’événement « Numérique en commun[s] » a été l’occasion pour le gouvernement de présenter plus en détail les mesures prises à l’issue de deux mois de concertation et de coconstruction avec les collectivités et les acteurs locaux. En l’occurrence, la formation et le recrutement de 4 000 conseillers numériques pour deux ans, un soutien renforcé aux lieux de médiation numérique et la généralisation de dispositifs sécurisés tels qu’« Aidants Connect ».
[70% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes
Thèmes abordés