En lançant le programme Petites villes de demain, début octobre, l’Etat a acté une crise majeure qui n’est pas récente : la désertification des commerces dans les petites villes et dans les villages. « On constate, en parallèle, un phénomène positif car nombreux sont les collectifs d’habitants de villages qui s’engagent dans de nouveaux modèles de développement commercial », juge Sylvain Dumas, cogérant de Villages vivants. Pour lui, la création d’une foncière dédiée aux activités d’ESS s’imposait.
C’est chose faite, la SCA foncière solidaire Villages vivants a levé 1,8 million d’euros en actions, prêts participatifs et billets à ordre pour acheter et mettre en location les bâtis qui permettront aux gérants de lancer et de conforter leur activité. Le loyer sera progressif avec une franchise d’un an étalée sur trois ans. Les biens pourront ensuite leur être revendus. En 2017, une association était créée pour lancer le projet, substituée en 2018 par une SCIC qui porte les ingénieries aux collectivités et aux porteurs de projets, les salariés et mène les projets patrimoniaux. La « maison mère » s’appuie sur un capital social constitué par 35 sociétaires (200 000 euros). Les bénéfices sont réinvestis dans la coopérative. Et 300 particuliers ont investi dans des titres participatifs (prêts de haut de bilan de sept ans à un taux annuel de 1,5 %) pour un total de 400 000 euros.
Investissements durables
« La SCI apporte
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Gazette des Communes, Club Techni.Cités
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