La semaine de l’innovation existe depuis 2014, elle était cette année un mois de l’innovation publique en 100 % distanciel ; quels enseignements pouvez-vous tirer de cette édition spéciale qui s’achève ? Tout a été bouleversé avec la crise et le confinement, comment continuer à innover ?
Avec près de 400 événements sur une semaine l’an dernier, très condensés, nous avions décidé de basculer sur un format d’un mois. Avec la crise, on se demandait ce qui allait se passer, mais nous avons décidé de le maintenir car on voyait qu’il y avait un besoin de partager, tout ce qui s’était passé, toute l’innovation qui continuait. On recense déjà 350 événements, dématérialisés ; malgré les circonstances, nous ne sommes pas loin des 400 de l’année dernière.
En tant que délégué, je trouve cela extrêmement positif et suis heureux de voir que cet écosystème a conservé sa vitalité malgré les obstacles posés par la crise sanitaire. Car la communauté de l’innovation trouve des solutions partout ; les laboratoires d’innovation ont montré comment ils arrivaient à organiser des sessions dynamiques, avec du partage. Il faut qu’on développe nos méthodes et outils de travail pour créer de l’interaction à distance. C’est plus fatigant, moins convivial, mais concrètement ça marche quand même. Nous avons par ailleurs produit un guide pour aider la facilitation à distance pour l’ensemble des services publics.
Quid de l’ensemble des services publics en général, qui restent ouverts durant ce deuxième confinement ?
Autant le premier confinement nous a surpris et on a pu être pris de court, douter… autant les services publics sont
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