Nouveau rebondissement dans le dossier de la suppression de la sur-cotisation perçue par la Caisse nationale de retraite des collectivités locales (CNARL). Lundi 23 novembre au soir, dans le cadre des travaux sur le projet de loi de financement de la sécurité sociale 2021, les députés ont acté la suppression de la part employeur de la sur-cotisation à la CNRACL mais refusé de supprimer la part agent, provoquant l’ire des sapeurs-pompiers. Cette suppression de la part employeur et de la part agent est réclamée de longue date par les départements et les syndicats qui y voient une manière de financer la revalorisation de la prime de feu.
Sans surprise, la décision de l’Assemblée nationale est saluée par Olivier Richefou, président de la Conférence nationale des services d’incendie et de secours (CNSIS) et du conseil départemental de la Mayenne : « La suppression de la part employeur était un engagement moral du ministre de l’Intérieur. Il a été concrétisé par un engagement conjoint du Sénat et de l’Assemblée nationale. Nous sommes satisfaits. Cela va permettre de financer pour moitié la revalorisation de la prime de feu, l’autre moitié étant prise en charge par les départements. » Quid de la part agent ? « Il serait juste qu’elle soit aussi supprimée, mais je laisse les organisations syndicales mener ce combat », poursuit Olivier Richefou.
Colère des sapeurs-pompiers
Le 12 novembre, les sapeurs-pompiers avaient pourtant gagné une première manche.
[60% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes, Club Prévention-Sécurité
VOUS N'êTES PAS ABONNé ?
Testez notre Offre Découverte Club Prévention-Sécurité pendant 30 jours
J’en profiteThèmes abordés