François Daburon-Ecomobilier 2
La préparation de combustibles solides de récupération fait des émules parmi les syndicats de déchets. En particulier dans les territoires qui tournent le dos à l’enfouissement. Leur consommation reste quant à elle confidentielle.
Ma Gazette
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C’est l’histoire de deux courbes qui tendent à s’éloigner. Celle des centres de préparation des combustibles solides de récupération (CSR) d’abord (1). Cette alternative à l’enfouissement et aux incinérateurs qui brûlent les ordures ménagères, le tout-venant de déchèterie ou les refus de tri, s’impose progressivement. En 2019, le mobilier en fin de vie a généré à lui seul 145 000 tonnes de CSR (17 % du gisement). La deuxième courbe reste, elle, quasi-plane. C’est celle des unités de valorisation. Conséquence : l’essentiel des tonnages est utilisé en cimenterie ou exporté dans des pays qui ont ...