Le chantier de restauration de la cathédrale Notre-Dame doit être approvisionné en pierres de construction, en remplacement de celles disparues ou trop endommagées pour pouvoir être réemployées. Celles-ci doivent être compatibles du point de vue esthétique, physico-mécanique et chimique avec les pierres d’origine. Les carrières d’origine ne sont plus exploitées et des solutions de substitution sont à l’étude. L’alimentation du chantier pourrait nécessiter soit l’extension ou la réouverture d’une carrière existante, soit l’ouverture d’une nouvelle carrière.
Pour cela, une ordonnance du 18 novembre dispose que l’obligation de compatibilité avec les schémas régionaux des carrières prévue au II de l’article L. 515-3 du code de l’environnement ne s’applique pas aux autorisations et aux enregistrements délivrés par l’autorité administrative sur le fondement du titre VIII du livre Ier et du titre Ier du livre V du même code, lorsque ces décisions ont pour seul objet de permettre l’ouverture de nouvelles carrières ainsi que la réouverture ou l’extension de carrières existantes dont la production est nécessaire à l’approvisionnement du chantier de conservation et de restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris.
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