Durant l’année 2020, la gestion des ressources humaines aura fortement été influencée par la crise sanitaire. Avec un constat largement partagé : celui de l’impréparation des collectivités territoriales. Seulement 40 % des collectivités interrogées reconnaissent avoir disposé, à l’aube du premier confinement, d’un plan communal ou intercommunal de sauvegarde.
Moins d’un tiers a pu se reposer sur un plan de continuité de l’activité (18 % seulement parmi les communes de moins de 5 000 habitants, mais 86 % dans les établissements publics de coopération intercommunale) et 22 % sur une réserve de soixante jours de masques de protection. Les agents ont été particulièrement mobilisés au cours de la période puisque 80 % d’entre eux ont participé, souvent sur la base du volontariat, à des opérations de prévention ou de soutien à la population (mise sous pli ou distribution de masques, maintien du lien avec les publics les plus fragiles…).
Une implication qui conduit 56 % des collectivités interrogées à verser une gratification financière à leurs agents ou à envisager de le faire, que ce soit sous la forme d’une prime ou d’une prise en charge des frais occasionnés pour les télétravailleurs.
Des difficultés techniques sur le télétravail
Le télétravail a concerné entre 25 % des agents de la catégorie C et 51 % de ceux de la catégorie A, avec des chiffres plus élevés au sein des plus grandes communes ou intercommunalités et des conseils départementaux et régionaux. Ce travail à distance ne s’est pas déroulé sans heurt, selon la moitié des répondants (lire le graphique n° 3).
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Gazette des Communes
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