Prévu du 24 au 26 novembre, le congrès des maires n’aura pas lieu cette année…
Imposée par les circonstances, cette décision a été très difficile à prendre. C’est la première fois que le congrès n’aura pas lieu. Après les attentats du Bataclan en novembre 2015, nous l’avions annulé, mais nous avions tenu un rassemblement des maires pour marquer la solidarité de la République. Là, nous ne sommes pas en situation de pouvoir le faire. Pour autant, au cours de la semaine initialement prévue, nous nous exprimerons.
Une nouvelle génération de maires se lève, issue des élections de cette année. Elle assure, dans des circonstances très particulières, la cohésion sociale et républicaine. Elle découvre une ultracentralisation, à l’opposé des intérêts du pays. Face au Covid-19, l’Etat a montré son impuissance incroyable sur le plan de la logistique, dans l’acheminement des masques notamment. Il a vu le sol se dérober sous ses pieds. Sans la mobilisation des collectivités, la médecine de ville et une bonne partie de la population n’auraient pas pu être protégées.
Quelles conséquences faut-il en tirer ?
A la lumière de cette expérience douloureuse, que nous vivons encore, chacun a compris que l’Etat, suradministré au niveau central et sous-administré au niveau territorial, ne pouvait plus
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Gazette des Communes
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