« La Seine n’est pas simplement un élément de décor ! » clame Célia Blauel, adjointe (EELV) à la maire de Paris, chargée de la Seine. Pour elle, c’est une certitude : afin de protéger réellement les entités naturelles, il faut passer par une évolution législative et leur attribuer une personnalité juridique. Dans un vœu de l’exécutif formulé au conseil de Paris début octobre, la ville s’est, en effet, engagée à lancer des travaux sur la reconnaissance de la personnalité juridique. Il a été pris après la détection, fin août, d’une pollution industrielle du fleuve à Paris par une installation du cimentier Lafarge. Emmanuelle Pierre-Marie, la maire (EELV) du 12e arrondissement, fait partie des élus qui soutiennent le projet pour assurer la protection du fleuve face à ce type de pollutions : « Ce genre d’entreprise n’a pas lieu d’être en bordure de la Seine. »
Plus avancé, un projet de création d’un parlement de Loire pour la reconnaissance de la personnalité juridique de ce fleuve est sur les rails depuis la fin de l’année dernière. Paris souhaite s’en inspirer, tant sur la qualification de la personnalité juridique que sur la notion de parlement.
Etat d’urgence écologique
Les auditions préfigurant ce parlement, dont la dernière aura lieu le 6 décembre 2020
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