«L’agriculture urbaine permet un urbanisme plus humain. Dans les quartiers en renouvellement, de multiples expériences existent. Mais il reste encore beaucoup d’innovations à mener. L’appel à projets initié par l’Agence nationale pour la rénovation urbaine [Anru] est intéressant, d’autant que les initiatives proposées vont partir des territoires, elles ne seront pas plaquées », explique Christine Aubry, directrice de recherche en agriculture urbaine au sein de l’institut AgroParisTech, qui accompagne certains territoires dans leurs idées.
Le 24 janvier, depuis l’Opéra Bastille, à Paris, l’Anru lançait « les quartiers fertiles », un appel à projets en direction des 450 quartiers bénéficiant du Nouveau Programme national de renouvellement urbain (NPNRU). Sous des formes variées – jardins d’insertion, microfermes, transformation de parkings en champignonnières, aquaponie, fermes florales, serres mobiles dans le cadre d’urbanisme transitoire -, les initiatives d’agriculture urbaine sont présentées comme une opportunité pour ces quartiers. L’Anru et ses partenaires (Banque des territoires, Ademe) vont apporter des aides financières en matière d’ingénierie, d’investissement et des accompagnements techniques mobilisant des experts. Ces derniers peuvent intervenir tant sur des questions juridiques complexes, de foncier, mais aussi apporter une méthodologie pour construire le projet et former les acteurs.
Coopérative d’insertion
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