La crise sanitaire a brillé par la verticalité de ses décisions. Peut-on encore faire de la démocratie participative en cette période ?
Laurence Tubiana : La gestion de la crise a en effet été particulièrement verticale, alors que l’on aurait pu décider d’opter pour un modèle de mise en responsabilité des citoyens, comme cela a été notamment fait en Allemagne. Mais, en France, on souffre d’un déficit de confiance bilatérale entre les élus et les citoyens. Pourtant, l’idée que ces derniers ne sont pas en mesure de comprendre la complexité d’un problème et, donc, de proposer des solutions adaptées est peu productive et génère du rejet, de l’opposition. Comme nous ne sommes pas dans l’information, la consultation, on se retrouve dans une situation où les décisions se prennent en haut. Or ...
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Gazette des Communes
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