Une boussole un brin déréglée à la main, un vent de face : les gestionnaires d’équipements sportifs naviguent à vue. S’il n’épargne aucun secteur d’activité, le contexte se tend particulièrement sur les bassins aquatiques, équipements aussi structurants que coûteux pour les collectivités. Le confinement absorbé, ces établissements ont rouvert fin juin ou début juillet, « en mode dégradé », comme le rappelle Samuel Cardona, directeur des sports de Limoges (135 100 hab.). Référence à l’application d’un protocole sanitaire strict qui a fortement limité la fréquentation maximale instantanée.
En 2018, la Cour des comptes avait chiffré à 640 000 euros le niveau de déficit moyen de ces établissements. Celui-ci devrait donc s’accentuer au cours des mois à venir. « A terme, oui, les collectivités ...
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