Dans les bureaux de son équipe, David Guillaud, conseiller expert en dialogue social et en qualité de vie au travail à Suresnes (1 050 agents, 48 200 hab., Hauts-de-Seine), a affiché un tableau qui recense les projets en cours, à faire ou terminés. « Un avatar de l’agent y est associé, permettant de visualiser très rapidement qui fait quoi. Mon rôle est de répartir les projets, en m’appuyant sur la plus-value et les intérêts de chacun. Les agents les pilotent ensuite de A à Z et je joue, dans certains projets, un rôle d’exécutant », commente-t-il.
Un exemple du management qu’il a adopté il y a un an et demi, sous l’impulsion de l’élue chargée des ressources humaines, Béatrice de Lavalette, qui entend emmener la commune vers « le travail de demain », en encourageant le télétravail, le flex-office et un management beaucoup moins hiérarchique.
Aplanir la hiérarchie, voire la bannir comme le propose l’holacratie – l’une des formes les plus approfondies du management horizontal -, est une réflexion que peu de collectivités ont déjà menée. « Les élus et le DGS doivent accepter de déléguer leur pouvoir », avance Marie-Françoise Courtade, consultante en organisation. Et même ...
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Gazette des Communes
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