C’est peut-être l’enseignement le plus étonnant de l’enquête menée pour « La Gazette » et Mutame auprès des territoriaux en juin et juillet derniers : lorsque l’on évoque avec eux la loi de transformation de la fonction publique du 6 août 2019, près d’un agent sur cinq (18 %) ne voit pas de quoi on parle.
Un an après son adoption, ils sont la moitié (51 %) à en avoir juste entendu parler et, tout de même, 31 % à savoir précisément de quoi il s’agit. Une méconnaissance qui ne les empêche pas d’en approuver globalement le contenu.
Ainsi, la quasi-totalité des mesures listées dans le questionnaire remporte l’adhésion, si l’on excepte l’ouverture des postes de direction aux contractuels (53 % des agents y sont défavorables). Mais la proportion de répondants de la catégorie A (55 %) peut expliquer cette réserve. Environ un agent sur cinq se dit défavorable à la mise en place d’un dispositif de rupture conventionnelle, et à la simplification de l’organisation et du fonctionnement des instances médicales. Pour le reste, le niveau d’adhésion oscille entre 94 et 99 %.
Les impacts du confinement
La crise sanitaire n’est sûrement pas étrangère au regard positif que les agents portent sur la loi ...
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- Méthode : étude réalisée en ligne pour « La Gazette » et Mutame du 5 juin au 17 juillet 2020 auprès de 1 141 agents de la fonction publique territoriale et produite par Infopro Digital études (etudes@infopro-digital.com).