Capitaine des sapeurs-pompiers au service départemental d’incendie et de secours du Gard (Sdis, 3 500 agents), Ludovic Billa est parfois précédé par son identité virtuelle. « Lors d’une conférence sur les feux de forêt, il m’est arrivé d’être reconnu par mon voisin, un membre d’une association agréée de sécurité civile qui me suivait déjà sur les réseaux sociaux, c’était marrant », se souvient-il. Plutôt actif sur ses comptes Twitter et LinkedIn, le trentenaire précise toutefois qu’il n’est « pas en recherche d’emploi, c’est une façon de maîtriser existence et d’être en lien avec des agents en poste en administration centrale ou des collègues de Sdis éloignés ».
De fait, après les collectivités, les fonctionnaires sont de plus en plus nombreux à investir et à s’investir sur le réseau, affichant leur qualité de professionnel. Une présence historiquement incarnée, logiquement, par les directions de la communication. A l’image de Xavier Crouan, qui cumule 8 000 abonnés sur LinkedIn et presque 5 000 sur Twitter. Le directeur général à l’information et à la relation au citoyen de la ville et de la métropole de Nantes (24 communes, 8 000 agents, 646 500 hab.) possède également des comptes sur Instagram, Facebook, TikTok et Pinterest. « C’est mon métier de savoir et d’aller voir », rappelle-t-il. Avec le temps, le cadre reconnaît que ses comptes sont devenus « des lieux de relais de la parole institutionnelle autant qu’un reflet de identité personnelle ». Le responsable ne se ...
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