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Selon un document du ministère de la Transition énergétique, le parc social de logements serait moins énergivore que le parc privé. Et près de 5 millions des logements français seraient encore considérés comme des passoires thermiques.
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Maître-mot du Plan de relance, la rénovation énergétique est au coeur des enjeux de la transition écologique et du budget des ménages. Alors que 6,7 milliards d’euros doivent être déployés dans le secteur du bâtiment pour diminuer les émissions de CO2 et lutter contre les passoires thermiques, le ministère de la Transition écologique a publié, début septembre, un document de travail sur l’état des lieux du parc de logements par classe de consommation énergétique, selon les critères du diagnostic de performance énergétique (DPE).
Dans sa synthèse, le document dévoile ainsi que, « sur les 29 millions de résidences principales au 1er janvier 2018, environ 1,9 million de logements (6,6 % du parc) seraient peu énergivores (étiquettes A et B du DPE). À l’opposé, environ 4,8 millions de logements (soit près de 17 % du parc) seraient très énergivores (étiquettes F et G du DPE, regroupant les logements qualifiés de « passoires thermiques ») ». La synthèse rappelle également que les logements chauffés à l’électricité sont surreprésentés dans les logements énergivores.
Tout le document est consultable ici.