Depuis les années 80, de nombreux chercheurs en sciences sociales, principalement anglo-saxons, dénoncent les effets du néolibéralisme sur les villes. La notion de ville néolibérale décrit une évolution des politiques urbaines vers de plus en plus de compétition entre les territoires pour faciliter les investissements immobiliers, attirer les capitaux et encourager l’installation des groupes sociaux qui sont considérés comme étant les plus stratégiques dans cette nouvelle économie. « Contrairement à une vision simpliste qui sature les discours militants », la néolibéralisation ça n’est pas le démantèlement de l’Etat qui est poursuivi, mais la mise des politiques publiques au service de cet objectif de développement et de généralisation des mécanismes de marché. « L’Etat ne disparaît pas ...
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Gazette des Communes
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