Depuis le 17 mars et la crise du Covid-19, le fonctionnement des établissements d’accueil du jeune enfant (EAJE) a été profondément bouleversé. Après une période de sidération, beaucoup de professionnels de la petite enfance ont tout d’abord cherché à maintenir le lien avec les familles.
A Angoulême (41 800 hab., Charente), « chaque agent a appelé quatre ou cinq familles, puis a gardé cette proximité durant tout le temps du confinement pour que les parents ne se sentent pas abandonnés », témoigne Carole Bodet, cheffe du service des temps de l’enfant. « Le risque zéro n’existe pas et, face à l’isolement, il peut y avoir des parents excédés. Proposer des temps d’écoute est un moyen de prévenir les situations à risque », explique-t-elle. A Courcouronnes (13 400 hab., Essonne), l’appel des parents a été préparé avec une psychologue. « Ma crainte était qu’une famille craque au téléphone. Il fallait centrer la conversation sur l’enfant », insiste Nathalie Encinas, directrice adjointe chargée ...
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