Environ 500 000 conseillers ont été élus lors du dernier scrutin municipal, entraînant dans leur sillage des changements complets ou partiels d’exécutifs. L’administration doit désormais composer avec de nouvelles personnalités et méthodes de travail. « Quel que soit le scénario sorti des urnes, les élections marquent le commencement d’un nouveau cycle, avec de nouveaux projets », note Florent Noulette, responsable du pôle « collectivités territoriales » au sein du cabinet de recrutement Michael Page. Si l’adaptation de l’administration aux élus fait partie du jeu de la territoriale, elle nécessite bien souvent un effort de prise de distance. « Il ne faut pas avoir de sentiment de culpabilité ou, au contraire, de fierté excessive. Quelles que soient vos opinions personnelles ou la qualité du bilan, c’est le suffrage universel qui s’est exprimé. Il faut l’accepter et s’adapter », assure Bruno Paulmier, directeur général des services de la ville de Niort (1 200 agents, 58 700 hab., Deux-Sèvres).
Une posture qu’il a faite sienne en 2014. A l’époque, la maire sortante avec laquelle il travaillait depuis 2008 subit une défaite cinglante. Ce qui ne l’a pas empêché de se mettre au service du nouvel édile. « J’ai été force de proposition tout de suite, j’ai apporté beaucoup d’éléments d’arbitrage, des scénarios alternatifs », explique-t-il. L’héritage d’une situation financière très dégradée – due à d’importants investissements – a contribué à une entente rapide. « Il y ...
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