Voir grand pour l’innovation sociale : c’est, depuis 2014, l’ambition du « fonds d’innovation sociale », le Fiso. Il s’agit d’un prêt à taux zéro financé à 50-50 par Bpifrance et six nouvelles régions, avec l’aide du fonds européen de développement régional, le Feder. Il prend en charge des projets à hauteur de 100 000 euros en moyenne qui pourrait évoluer à la baisse. Il peut aussi revêtir la forme d’une avance remboursable, une somme remboursée partiellement dans certains cas.
Les projets « Fiso » doivent être à la fois viables économiquement et d’un intérêt social, portés par des sociétés commerciales ou des associations, dont certaines ont un projet entrepreneurial. Jusqu’à présent, 45 projets ont été aidés, pour un total de 4,8 millions d’euros, selon les chiffres de Bpifrance.
Le but : que les régions puissent soutenir des investissements plus élevés que d’habitude. Les aides publiques disponibles sont, pour la plupart, des subventions prévues pour des budgets inférieurs. Les financements « Fiso » alimentent en cela des projets à la marge dans le champ de l’innovation sociale. « Environ un cinquième des projets labellisés au terme de notre appel à manifestation d’intérêt en innovation sociale est orienté vers le Fiso », détaille Faustine Maliar, conseillère régionale des Hauts-de-France, déléguée à l’économie et à la solidarité.
En Auvergne – Rhône-Alpes, Valéry Perret est responsable du service des politiques d’innovation et d’économie sociale et solidaire de la région. Selon lui ...
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