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Outil majeur de financement des travaux d’efficacité énergétique, les certificats d’économie d’énergie (CEE) vivent leur 4e période. Pour alimenter les réflexions sur la 5e période en préparation, la Compagnie des économies d’énergie mène une étude.
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Comment les CEE gagnent en puissance
Les collectivités connaissent-elles le dispositif des certificats d’économies d’énergies (CEE) ? Les utilisent-elles et pour quelles opérations ? La crise du coronavirus a-t-elle retardé les opérations prévues ? Voilà quelques-unes des questions auxquelles l’étude menée par la Compagnie des économies d’énergie (C2E) souhaite répondre, et à laquelle vous pouvez contribuer en accédant au questionnaire en ligne ici. « Nous voulons faire écho aux besoins des collectivités. Nous sommes opérateur de trois programmes de CEE, et nous constatons que les collectivités connaissent peu cet outil », explique Steeve Benisty, directeur et fondateur de la société.
La société a déjà mené 140 entretiens avec des responsables de services énergie, patrimoine ou des services techniques dans les collectivités ou dans les syndicats. Une synthèse intermédiaire sera élaborée dans le cadre de la consultation ouverte jusqu’au 10 septembre par le ministère de la Transition écologique pour définir l’objectif et les modalités de la cinquième période des CEE.
Pour rappel, les CEE sont un outil pour financer les économies d’énergie (bâtiment, transports…) nécessaires pour atteindre les objectifs de baisse de la consommation énergétique de 20 % en 2030 puis 50 % en 2050, inscrits dans la loi Energie-Climat de 2019. La 5e période démarrera au 1er janvier 2022. Une étude présentée par l’Ademe fin 2019 estime le gisement médian total à 1 501 térawattheures cumulés actualisés (TWhc). La quatrième période (2018-2021) a un niveau d’obligation de 533 TWhc par an soit 2133 TWhc.