« Avec près de 30 % de son territoire constitué de forêts, la métropole Rouen Normandie bénéficie d’une richesse naturelle remarquable », déclare l’intercommunalité rouennaise sur son site internet. Mais ces forêts se situent en périphérie du tissu urbain, qui se distingue quant à lui par la faible présence d’espaces verts. Depuis plusieurs années, des efforts sont réalisés par l’interco en matière de « verdissement », comme en témoigne l’aménagement des quais de la rive gauche de la Seine, inaugurés à l’été 2016.
Dix ans plus tôt, déjà, lorsque l’hippodrome du Champ des bruyères cesse son activité, la création d’un grand parc sur cette trentaine d’hectares paraît une opportunité à ne pas manquer. Situé sur d’anciennes terrasses alluvionnaires de la Seine, c’est l’un des derniers sites non urbanisés de l’agglomération, remarquable par la présence d’une flore et d’une faune spécifiques. « Entre 2005 et 2013, il y a eu un temps de latence pour rechercher des accords politiques. Le terrain est à cheval sur plusieurs communes, et c’est finalement la métropole qui l’a racheté, retrace Audrey Hirbec, cheffe de projet à la métropole. ça a été un peu long, mais l’essentiel est que ce poumon vert intra-urbain ait été préservé. »
Concertation par des ateliers et un « serious game »
Certains habitants étaient très attachés au site et le faisaient vivre par le biais de l’association Champ de courses des Bruyères ensemble, notamment. Ils souhaitaient participer à la définition du projet qui serait ...
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