Ne définissez surtout pas Franck Périnet comme un héritier des dynasties républicaines ! Premier bachelier d’une famille d’artisans du bâtiment, il a pris les rênes de l’Inet, en octobre, et n’a pas eu, depuis, le temps de souffler.
D’abord, avec le rapport « Thiriez », censé mener les institutions, dont la sienne, vers une modernisation de la haute fonction publique. Ensuite, avec la période de confinement durant laquelle il a fallu, à tout prix, organiser la continuité de la scolarité des élèves administrateurs.
Un contexte inédit qui n’a pas ébranlé le flegmatique directeur. Comme un pied de nez, il assure, un brin rieur : « Je ne recherche pas tellement le calme. Le rapport « Thiriez » ne m’a pas freiné dans mon envie de rejoindre le CNFPT. » Franck Périnet reste, d’ailleurs, prêt à reprendre les échanges, interrompus peu après la publication du rapport, en février, et les mêmes critiques, qu’il résume ainsi : « Le tronc commun est un peu long et la pensée est un peu courte. »
La famille territoriale
Une référence à la création d’un tronc commun de formation aux grandes écoles du service public, dont l’Inet, d’une durée de six mois. Sa position va évidemment plus loin que son sens de la formule. « Nous avons déjà des troncs communs avec les élèves de l’ENA, mais il faut qu’ils émaillent la scolarité. Il faudrait que ce tronc commun
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Gazette des Communes