Comme aux municipales, l’élection à la présidence des intercommunalités n’accouche pas de grand chambardement. Selon les chiffres de l’Assemblée des communautés de France (ADCF), 60 % des présidents sortants de groupements urbains (métropoles, communautés urbaines, établissements publics territoriaux du Grand Paris communautés d’agglomération) gardent leur fauteuil. Parmi eux, les maires se taillent la part du lion. 88 % des présidents de groupements urbains occupent un siège de premier magistrat, d’après l’ADCF.
Dans 53 % des cas, selon la même source, il s’agit du poste de maire de la commune la plus peuplée, comme Jean-Luc Moudenc (LR) à Toulouse, Christian Estrosi (LR) à Nice, Johanna Rolland (PS) à Nantes, Hubert Falco (PS) à Toulon, François Rebsamen (PS) à Dijon, ...
[90% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes
Thèmes abordés