D.R.
Marc Barra, écologue de l'Agence régionale de biodiversité Ile-de-France de l'Institut Paris Région revient sur la notion d’artificialisation, au coeur des débats du Zéro artificialisation nette (ZAN). Alors qu’on attend encore une définition consensuelle du ministère de la Transition écologique, l’écologue explique la nécessité d’intégrer le vivant et la réversibilité. Ce qui complexifie un peu les choses…
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Alors que le plan Biodiversité date de 2018, on manque encore d’une définition partagée sur l’artificialisation. Quelle serait la définition d’un sol artificialisé ou non, dans l’optique de préserver la biodiversité ?
Pour définir l’artificialisation, les fichiers fonciers, au niveau national, s’appuient jusqu’ici sur tout ce qui n’est pas « ENAF » (espaces naturels, agricoles ou forestiers) par commodité, par rapport aux bases de données existantes. Or, pour un écologue, un sol artificialisé est un espace endommagé par l’activité humaine, sans activité biologique. On intègre la qualité ...