« A quelle sauce va-t-on être mangé ? ». Voilà une question qui revient fréquemment dans la bouche des agents municipaux de Saint-Denis. Aux dernières élections municipales, le bastion rouge, dirigé par des maires PCF depuis 1944, est tombé sous le giron du PS, représenté par Mathieu Hanotin (En photo). Une première expérience d’alternance pour la ville de 111 000 habitants qui a des allures de cataclysme pour certains qui considèrent presque les socialistes comme des gens de droite.
« On est loin de l’époque où la moitié du personnel avait la carte du parti en poche, mais il y a cette culture historique de ville populaire avec ses traditions de communisme municipal auxquelles l’administration est très attachée », assure Jacques Marsaud, ancien directeur général des services de ...
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Gazette des Communes
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