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[EDITORIAL] Remaniement

La nouvelle dame de fer

Publié le 10/07/2020 • Par Jean-Baptiste Forray • dans : France

Amelie-de-Montchalin-une
Antoine Lamielle - wikicommons CCA
Venue du top-management de BNP Paribas et d’Axa, la nouvelle ministre de la Fonction publique n’a jamais oeuvré dans une administration. Cela n'empêche pas Amélie de Montchalin d’avoir une idée très précise sur la question.

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Le casting du ministère de la Transformation et de la fonction publiques est passé totalement inaperçu, victime de l’arrivée de stars médiatiques et du retour en force des « Sarko boys » au gouvernement. Le choix d’Emmanuel Macron n’a pourtant rien d’anodin. Pour piloter les quelque 5 millions d’agents publics, le Président a promu l’élément le plus « business friendly » de sa jeune garde : la secrétaire d’Etat chargée des Affaires européennes, Amélie de Montchalin.

Haro sur la dépense

Venue du top management de BNP Paribas et d’AXA, la diplômée de HEC et de Harvard fréquente plus les think tanks de la mondialisation que les bourses du travail. La Young Leader de la Fondation franco-américaine n’a jamais œuvré dans une administration ou été élue au sein d’une collectivité. Cela n’empêche pas cette disciple du Comité action publique 2022 d’avoir une idée très précise sur la question.

Son programme lorsqu’elle menait les troupes marcheuses de la commission des finances de l’Assemblée nationale ? « La baisse, tout à la fois, des prélèvements obligatoires, des dépenses publiques, du déficit public et de la dette publique. » Pour les malentendants, elle ajoutait : « Il s’agit de réduire la dépense de façon continue et soutenue. » Et celle qui fut l’une des boîtes à idées de la campagne d’Alain Juppé en 2016 de dauber sur le point d’indice dans la fonction publique.

Entrée en Macronie

Auteure, en 2016, d’un rapport au côté du pape du néolibéralisme tricolore Denis Kessler, Amélie de Montchalin est entrée en Macronie comme d’autres en religion. « J’ai répondu à un appel en janvier – pas de l’archange Gabriel, mais d’un certain Emmanuel, […] mi-apeurée, mi-curieuse […], comme quand les pères jésuites sont envoyés en mission », confiait-elle, lors d’un symposium catholique en 2017, rapportent « Les Echos ».

Un profil qui l’éloigne de la plupart de ses prédécesseurs chargés de la fonction publique, purs pragmatiques blanchis sous le harnais de la politique locale et des réseaux syndicaux. Mais, qui sait, cette tête bien faite révélera-t-elle dans son ministère un talent pour la négociation…

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Commentaires

La nouvelle dame de fer

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Al

10/07/2020 11h18

Bof. A 2 ans de l’élection présidentiel, se mettre à dos 5 millions d’agents publics serait un calcul politique un peu bizarre, dira-t-on.

Fab

15/07/2020 10h56

@AI. E. Macron est suffisamment rusé pour jouer avec les fractures existant dans la FP comme dans le privé (les plus diplômés et urbains votant à gauche (mais minoritaires) et les catégories C votant à droite… ou ne votant pas. Sans compter les policiers et militaires, eux très à droite et se détournant de la majorité présidentielle). En outre, le vote des fonctionnaires pour LREM en 2017 n’était pas un vote d’adhésion, plutôt un vote par défaut et par déception du quinquennat Hollande (cf. Cevipof).
Bref, « se mettre à dos » la FP peut tout à fait relever du calcul, car il sait qu’une bonne partie du vote des agents publics ne lui sera jamais acquise, et que le « fonctionnaire bashing » est payant électoralement. Il pourra compter sur cette « baby Dame de fer » là-dessus, pour qui le fonctionnaire doit être aussi exotique que les marsupiaux d’Australie.

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