Elles sont neuf collectivités à avoir emboîté le pas de Paris et de Lons-le-Saunier, les pionnières, en 2017, du service facturier (Sfact), ce service de traitement des factures commun à l’ordonnateur et au comptable public. « Nous avons désormais dépassé le stade de l’expérimentation. Aujourd’hui, onze Sfact sont en fonctionnement, sur des périmètres différents, depuis celui de Paris, qui compte 175 agents, jusqu’à des services de trois ou quatre agents », observe Guillaume Robert, chef du service des collectivités locales à la direction générale des finances publiques (DGFIP).
Souvent lancés à l’invitation des directions départementales des finances publiques (DDFIP), ces services sont proposés aux collectivités volontaires et à la démarche comptable déjà avancée, qui y voient l’occasion de renforcer leur qualité comptable et d’améliorer leurs délais de paiement. « Le volontarisme des deux acteurs, le souhait d’un partenariat affirmé et l’habitude de travailler ensemble font d’ailleurs partie des critères de réussite », estime Guillaume Robert. Ces premiers Sfact ont souvent limité leur périmètre d’intervention aux dépenses, hors subventions, paie et dépenses de marchés, qui pourraient être incluses dans un second temps.
Continuité du traitement
L’objectif d’un service facturier ? Assurer une continuité dans le traitement des factures, les agents de l’ordonnateur et du comptable qui y sont réunis intervenant indifféremment sur le mandatement ou le paiement des factures. A la communauté d’agglomération (CA) du Grand Annecy ...
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Gazette des Communes, Club Finances
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