La communauté d’agglomération Tour(s)plus a voté le 17 décembre 2008 son budget primitif qui s’équilibre à 209,6 millions d’euros (contre 195,2 millions d’euros en 2008) dont 144, 4 en fonctionnement et 65,1 en investissement.
Grâce à une augmentation de l’emprunt, l’agglomération peut maintenir ses taux de fiscalité tout en préservant un niveau important d’investissement.
Le président Jean Germain (PS) a fustigé les décisions de l’Etat qui se traduisent par un recul des recettes et un accroissement des charges.
Au niveau du fonctionnement Tour(s) plus est ainsi victime de l’effet de ciseau avec des recettes en hausse de 3,45% contre +5,73% pour les dépenses. Cela se traduit notamment par un recul de 12,8% de l’épargne de gestion (14,7 millions d’euros) et de 13,87% de l’autofinancement net (12,9 millions d’euros).
Les recettes fiscales sont affectées par une stagnation de la TPU (74,6 millions d’euros) et de la DGF à 36,9 millions d’euros.
Seule recette nouvelle : un produit de 562.000 euros provenant de la nouvelle taxe de séjour.
L’augmentation des dépenses de fonctionnement (+5,73%) s’explique notamment par les frais de personnel (14,3 millions d’euros, +4,50%) et par la création d’un prêt à taux zéro destiné à dynamiser l’accession à la propriété (2 millions).
Face à cette situation, l’agglomération a décidé de maintenir un haut niveau d’investissements (65 millions d’euros contre 56 en 2008) avec des priorités accordées au développement économique, au sport et à l’habitat.
De nouveaux projets vont également être lancés : pôle des arts graphiques, projet urbain ferroviaire et surtout tramway pour lequel l’agglomération apportera 50 millions d’euros entre 2009 et 2014 à raison de 10 millions annuels.
Mais pour maintenir ces projets l’agglomération devra recourir à de nouveaux emprunts avec 31,5 millions inscrits contre 22 au BP 2008 mais seulement 13 réellement souscrits. L’encours de la dette dépassera ainsi 62 millions avec une capacité de désendettement de 5 ans, contre 2,5 ans fin 2008. Une légère détérioration mais qui reste dans «un cadre sain» selon Jean Germain.
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