Le regard a changé. Pour une collectivité, le sport ne se résume plus seulement à une (simple) question d’équipements et d’infrastructures ou à une « politique récréative ». Désormais, il « se pense comme un levier de développement économique et d’aménagement urbain. Et comme un moyen de promouvoir des politiques de santé, d’urbanisme et de mobilités ambitieuses », rapporte France urbaine, dans une étude (1) sur la place du sport dans les grandes villes.
Un sport qui, faut-il le rappeler, demeure une compétence partagée entre les collectivités territoriales. Celles-ci contribuent de façon importante à son financement : à hauteur de 9,2 milliards d’euros en 2016, soit 70% de la dépense publique sportive. Les 30% restant étant du ressort de l’Etat. Dans le détail, 8,6 milliards (93,5%) sont issus du bloc local, propriétaire de 80% des équipements sportifs, 491M€ (5%), des départements et 143M€ (1,5%), des régions.
Compétences et financements
L’analyse des prises de compétence sport au sein des collectivités révèle des situations contrastées. « Contrairement à ce qu’on aurait pu imaginer avec la montée en puissance de
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Gazette des Communes
Références
Le sport dans les grandes villes, agglomérations et métropoles : un investissement d’avenir au service de l’Alliance des territoires, étude de France Urbaine, 36 pages.
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