« Globalement, les gens du voyage ont respecté les règles du confinement », souligne Sylvain Mathieu, délégué interministériel à l’hébergement et à l’accès au logement (Dihal). Confinés sur leurs terrains privés ou sur les aires d’accueil, les voyageurs ont patiemment attendu le 11 mai avant de reprendre la route. Les stationnements illicites étaient tolérés, à condition de ne pas porter une atteinte grave à la salubrité et à l’ordre publics.
Cependant, durant la période du confinement et du déconfinement, certaines collectivités se sont senties abandonnées par les services de l’Etat. « Le 27 mars, nous avons reçu une note de la Dihal via l’agence régionale de santé (ARS), puis après, plus rien. Il a fallu se débrouiller », regrette Sophie Villa, chargée du service « habitat » au sein de ...
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Gazette des Communes