Emmanuel Macron a présenté le 26 mai sa feuille de route pour redresser au plus vite une filière automobile durement touchée par la crise sanitaire. Urgence oblige, l’objectif national, déjà ambitieux, des 100 000 points de recharge publics en 2022 a été rapproché de un an. Pour accélérer les installations, le fonds Advenir voit son budget multiplié par cinq sur la période 2020-2023. Cette enveloppe de 100 millions d’euros permettra de couvrir jusqu’à 50 % des coûts de fourniture et d’installation de 45 000 nouvelles bornes, privées et publiques.
Des décisions retardées
S’y ajoute la réfaction (1) sur les coûts de raccordements déjà prévue par la loi d’orientation sur les mobilités (LOM), qui pourra atteindre 75 % jusqu’au 31 décembre 2021. Sur les 29 600 points de charge recensés par l’Avere-France (2) en mars, 70 % ont été déployés par des collectivités avec le soutien financier du Programme d’investissements d’avenir (PIA). Elles devraient donc être au cœur de la nouvelle phase qui s’annonce, même si le calendrier très contraint se télescope avec leur propre agenda. « De nombreux aménageurs publics renouvellent actuellement leurs marchés de gestion de réseaux de recharge, ce qui a limité le nombre d’installation au cours des derniers mois », note l’Avere dans son baromètre paru en avril. « Le report des élections municipales pèse sur la prise de décisions », explique Charles-Antoine Gautier, chef du département « énergie » de la Fédération nationale des collectivités concédantes et régies.
[60% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes, Club Techni.Cités
Cet article est en relation avec le dossier
Thèmes abordés