« Corruption, délit d’octroi d’avantage injustifié, détournement de fonds publics, prise illégale d’intérêts… les achats publics constituent un terrain possible de commission de quasiment tous les manquements au devoir de probité. » La Direction des achats de l’Etat et de l’Agence française anticorruption font un constat fort. Elles ont donc décidé de mettre à disposition de « tous les intervenants du cycle de l’achat public » une boîte à outils pour élaborer une cartographie des risques et un code de conduite anticorruption dans un guide pratique publié sur le site du ministère de l’Economie.
Pour les auteurs du guide, « le risque pénal n’est pas une fatalité dans le cycle de l’achat ; il peut être anticipé, prévenu et maîtrisé grâce à une démarche anticorruption efficace ». Ils conseillent bien sûr aux acheteurs de s’appuyer sur le cadre juridique de la commande publique (droit de la commande publique, droits et obligations des agents publics, obligation de publication des données…). Ils leur conseillent également d’adopter un « programme anticorruption traitant le processus achat dans son intégralité ».
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