La crise du coronavirus a montré l’importance des réseaux à très haut débit (maintien de l’activité économique, télétravail, éducation, télémédecine, divertissements, réseaux sociaux…) — et parallèlement, l’existence de déserts numériques. Elle a également mis à mal les entreprises qui contribuent à leur déploiement.
Pour autant, la filière a su maintenir les réseaux, mais aussi absorber la surcharge des demandes de bande passante liées au confinement, a précisé Étienne Dugas, président d’InfraNum, lors de la présentation du huitième observatoire du THD, le 25 juin (1).
En matière de déploiement, « tout a été fait pour éviter l’arrêt de la machine industrielle qu’on a mis des années à mettre en place », a-t-il ajouté. En effet, « alors que l’activité était tombée à 30% de sa capacité fin avril, elle atteint aujourd’hui 80 à 85%, montrant que la reprise est bien là, même si le rythme de 20 000 lignes déployées par jour, qui était celui d’avant le confinement, n’ait pas encore repris ».
Justification valable
Car, bien entendu, la question fondamentale est de savoir si les objectifs du plan France THD pourront être tenus malgré la crise. « Les objectifs de bon débit en 2020 et très haut débit en 2022 restent fixés en dépit des difficultés » et tout décalage devra
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Gazette des Communes, Club Techni.Cités
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